Le compresseur à air nous sert dans différentes circonstances : la peinture, le nettoyage ou le secteur auto-moto. Mais cet outil qui coute plus ou moins cher selon les modèles et les besoins, lorsqu’il est un peu trop sollicité, tombe en panne et entraine avec lui l’arrêt des travaux. Or sur un chantier, cela signifie du retard et plus de dépenses. Pour espérer régler la situation au plus vite, prenez déjà connaissance de pannes auxquelles vous pourriez avoir affaire.
Les arrêts et les redémarrages fréquents
Les machines de la marque Lidl figurent parmi les plus plébiscitées sur le marché. Elles vous feront en plus économiser quelques euros par rapport à celles d’autres commerçants, mais ne sont pourtant pas à l’abri de pannes.
Les coupures intermittentes chez un compresseur ne pointent pas forcément une panne, au contraire. Cela veut tout juste dire que votre compresseur a un cycle court. A piston, il s’arrête pour aspirer l’air et remplir sa cuve et une fois celle-ci pleine, il redémarre de nouveau.
Dans le cas où vous solliciteriez beaucoup votre machine, l’air s’épuisera plus vite et elle se mettra de nouveau en arrêt rapidement. C’est donc un phénomène tout à fait normal qui ne devrait pas vous alarmer dans le cas de petits travaux comme le remplissage d’air de pneus.
Cela dit lorsque vous prenez un compresseur à trop faible débit pour le travail que vous lui destinez, vous risquez des arrêts et des redémarrages interminables de ce type. Les fuites d’air peuvent également entrainer ce type de désagrément. Sinon, pensez tout de même à vérifier l’interrupteur, car la panne pourrait provenir de l’usure de cette pièce.
Les fuites d’air et la baisse de pression
Ce n’est pas bien compliqué. Lorsque de l’air s’échappe d’un compresseur à piston, comme mentionné plus haut, la machine s’arrête plus souvent qu’elle ne devrait. Sur un compresseur à vis, la pression baisse et celui-ci n’est plus aussi efficace pour peindre ou nettoyer les façades.
La présence d’eau dans le compresseur
L’eau peut effectivement parvenir dans le réseau du compresseur et endommager certaines pièces lorsque le souci n’est pas traité rapidement. En effet, à long terme, celles-ci rouilleront et subiront des perforations plus vite que d’accoutumée. Votre outil risque également de consommer plus qu’il ne devrait.
Cela s’explique par l’humidité dans l’air qui une fois comprimé se transforme en vapeur d’eau à l’intérieur. Pour éviter ce type de panne, recourez à un traitement d’air. C’est-à-dire que vous purifierez l’air aspiré de l’eau et de la poussière présentes en microparticules. D’habitude les compresseurs d’air sont équipés de ce type de composant, mais pour être sûr, inspectez le vôtre.
Les gestes d’entretien à avoir
Parfois des bruits de rouille surviennent au sein même du compresseur. Cela peut indiquer qu’il a besoin de lubrification. Et quand vous faites la sourde oreille, c’est comme les fissures sur un plafond en placo. Cela finit par vous sauter à la figure et vous ne pourrez plus l’ignorer.
Certains requièrent même une vidange avant d’être remplis à nouveau et notamment les compresseurs déjà lubrifiés à l’usine qualifiés d’ « avec huile ». Pour le bien-être du vôtre, pensez à lubrifier le moteur de temps à autre et à rajouter de l’huile.
Pas n’importe quelle huile, attention. Les spécialistes conseillent une huile synthétique M-460 pour les modèles à vis et une huile M-40 sans détergent pour les versions à piston. Après voir mis la quantité nécessaire, retournez le compresseur afin qu’elle se propage bien partout.